#8 – Rhoda Scott – Paris-New York
CD1#1-7: Take a Ladder (Barclay 1968 – Daniel Humair)
CD1#8-13: Mach II (Barclay 1971 – Joe Thomas, Cees Kranenburg)
CD2: Rhoda Scott in New York: Rhoda Scott with Thad Jones & Mel Lewis
En 1967, suivant les traces de Tadd Dameron et Quincy Jones, Rhoda Scott arrive en France pour suivre les cours de Nadia Boulanger. À peine un an plus tard, elle enregistre son premier album pour le label Barclay, Take a Ladder en duo avec l’un des tous meilleurs batteurs du moment, Daniel Humair. Suivront une longue série d’albums, parmi lesquels deux se distinguent particulièrement par la présence d’accompagnateurs de premier rang : Mach II (1971) auquel participe son complice de toujours, le saxophoniste/flûtiste américain Joe Thomas et surtout Rhoda Scott in New York (1976), fruit de la collaboration entre l’organiste virtuose et le grand orchestre de Thad Jones/Mel Lewis.
#9 – Ivan Jullien – Complete Riviera Recordings
CD1: Paris Point Zero (Riviera 1966 – Big Band u.a. mit Roger Guérin, Bernard Vitet, Michel Portal, Eddie Louiss, Gilbert Rovère, Charles Bellonzi, Bernard Lubat)
CD2#1-12: Big Jullien and his All Stars (Riviera 1968 – Big Bands mit Guérin, Raymond Katarzynski, Maurice Vander, Louiss etc.)
CD2#13-20: Secret Service (Riviera 1971 – Big Band u.a. mit Jean-Louis Chautemps, Michel Graillier, Jacky Samson, André Ceccarelli)
Activiste forcené des meilleurs orchestres français de jazz de l’après-guerre, il a fait ses armes en tant que trompettiste chez les regrettés Benny Bennett, Jef Gilson et Christian Chevallier -, et en récompense de la multitude d’arrangements et d’orchestrations qu’il a donnés aux plus grands noms de la chanson française (Aznavour, Salvador, Nougaro, etc), Ivan Jullien va enregistrer pour Riviera, sous-label de Barclay, trois LPs qui impressionneront durablement la paysage orchestral du tournant des années 60 et 70. Michel Portal, Bernard Vitet, Bernard Lubat, Jean-Louis Chautemps, Michel Graillier prendront part à cette extraordinaire aventure, longtemps inédite en CD et qu’un nouvelle génération chercheuse de sons, d’inventivité et de groove a remis à l’honneur depuis quelques années. Une découverte pour certains, cette réédition sera pour d’autres la confi rmation de l’indéniable virtuosité d’Ivan Jullien.
Anmerkung: es fehlt ein Riviera-Album, „Porgy & Bess“ mit Eddie Louiss als Co-Leader – dieses ist jedoch bereits einzeln in der Jazz in Paris-Reihe erschienen
#10 – Boulou & Elios Ferré – Complete Barclay Recordings
Die kompletten Aufnahmen von 1962-1966 mit bekannten und unbekannten Bands und Big Bands, u.a. mit Maurice Vander, Dany Doriz, Pierre Gossez, Pierre Michelot, Georges Arvanitas, Rogér Guerin, Michel Portal…
Illustre rejeton d’une famille de musiciens – Baro, Sarane et Matelo Ferret – sans qui l’histoire de la musique de jazz à Paris ne serait pas tout à fait la même, le petit Boulou n’avait pas attendu le nombre des années pour briller et se faire remarquer dès le début des années 60 par Barclay. Label pour lequel le jeune guitariste allait enregistrer une remarquable série de Eps et LPs sous l’égide du non moins remarquable Paris All Stars, phalange dirigée par Alain Goraguer et qui comptait à ses pupitres rien moins que Michel Portal, Maurice Vander, Pierre Michelot ou Eddy Louiss, entre autres. La suite – les années 70 – offrira un visage tout aussi frais et moderne, tourné vers une fusion électrique et poétique. L’intégralité de ces enregistrements jusqu’alors inédits en CD offre un regard complet et très attendu sur la carrière que l’on sait du jeune Boulou devenu un très grand de la guitare moderne.
#11 – Cravic/Roussin/Varis – Cordes et Lames
CD1: „Ju Ju – Doudou“ (A & R 1985 – incl. Steve Lacy-ss, Bobby Rangell-as, Dominique Pifarély-v, Cravic, Roussin-g, Yves Torchinsky-b, Jean-Max Davis-d a.o.)
CD2#1-7 von „Cordes et lames“ (es fehlen anscheinend „La Danse du Chat“ und „Sans Salvador“) (Jamuz 1983 – Varis-acc, Pifarély-v, Cravic-g, Torchinsky-b, Jean-Claude Jouy-d)
CD2#8-13 von „Accordion Madness“ (es fehlen „Lament“, „Frank’s Tune“, „Country Trane“ und „Varis de Paris“) (EPM 1988 – Kenny Kotwitz, Varis-acc, Cravic, Roussin-g, Pierre Maingourd-b, Jean-Claude Jouy, Jean-Michel Davis-d, Sonia Queiroz, Coaty de Oliveira-perc)
„Cordes et Lames“ raconte l’histoire d’une famille de musiciens rassemblés autour d’une personnalité singulière du paysage jazzistique parisien, le guitariste Dominique Cravic. Dans cette famille, il y a le frère, le guitariste Didier Roussin. De leur complicité musicale naîtra „Juju-Doudou“ (1988), un album qui mélange avec une désinvolture savante biguine, tango, valse et blues et marie en un patchwork joyeusement métissé guitares, dobro, violon (Dominique Pifarely), harmonica (Olivier Blavet et J.J. Milteau) et saxophone (Steve Lacy).On y rencontre également l’accordéoniste Francis Varis. Son association avec Cravic donnera en 1982 naissance à un quartet unissant guitare et accordéon, qui adoptera le nom „Cordes et Lames“. Sans se soucier des préjugés liés à l’emploi d’un instrument peu apprécié des amateurs de jazz de l’époque, Cravic et Varis s’en donnent à coeur joie sur un répertoire où se mêlent valses, thèmes bebop et ballades, à l’image d’un jazz ouvert et éclectique, cosmopolite et nostalgique, sophistiqué et festif. Un avant-goût aux Primitifs du Futur ? Car pour Dominique Cravic, la musique est d’abord une affaire de passion et de curiosité sans fond : „Un voyage spatio-temporel avec toujours une connotation nostalgique. Tout jeune, j’ai abordé la musique comme un continent exotique, plein de désir et de mystère. En écoutant un vieux truc de Lonnie Johnson, Charlie Parker ou de Gus Viseur, je voyage. J’aime dans la musique cette disparité unie. C’est bien pour cela que je refuse toute espèce de hiérarchie entre les styles et les genres.“
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"Don't play what the public want. You play what you want and let the public pick up on what you doin' -- even if it take them fifteen, twenty years." (Thelonious Monk) | Meine Sendungen auf Radio StoneFM: gypsy goes jazz, #151: Neuheiten aus dem Archiv – 09.04., 22:00 | Slow Drive to South Africa, #8: tba | No Problem Saloon, #30: tba